Quelques pistes organisationnelles pour un travail plus efficace : outils, logiciels

Je vous présente aujourd’hui quelques outils utiles à la bonne organisation de son travail, pour la thèse, pour un travail de recherche, un travail universitaire, ou encore pour l’écriture de textes long (scénarios, romans, autobiographies, etc).

J’ai beaucoup réfléchit en master 2° année pour m’organiser efficacement : ne pas relire et relire et relire inutilement, prendre des notes de manière efficace, m’organiser pour écrire mes idées et mes commentaires, schématiser les lectures et regrouper les auteurs, être capable de se souvenir de qui a dit quoi sur quoi, enfin… Compliqué tout cela.

  • L’outil le plus important à mes yeux : le tableau de bord.

C’est le tout premier pas organisationnel que je trouve obligatoire à réaliser. Il s’agit simplement d’organiser le bureau de son ordinateur en insérant des post-it. Un post-il pour noter les grandes échéances, et les tâches à effectuer. Un post-il pour noter les références des articles à ne pas oublier de lire : auteur, année, titre du document à lire. Un post-il avec la liste des revues que l’on souhaite consulter. Un petit post-il avec le rappel des deadlines. Cela permet, lorsqu’on allume son ordinateur, d’avoir en un coup d’œil, l’ensemble des informations dont on a besoin. Cela peut sembler anodin et presque inutile, mais c’est vraiment un excellent moyen de tout noter sur son bureau d’ordinateur, sans s’éparpiller au niveau des papiers, agendas, etc.

  • Un agenda manuscrit.

Les agendas numériques sont très bien, mais personnellement je passe plus de temps à enregistrer les évènements (jour, heure, nom de l’évènement, et contenu) que sur un agenda manuscrit. Ensuite, je me suis déjà trompée en enregistrant des évènements sur un agenda numérique : d’un coup je réalise que ce n’était pas le bon mois… ou la bonne année… Bref. Enfin, le rapport au papier est nécessaire au milieu ce numérique qui fait partie de notre quotidien. En écrivant, j’ai parfois l’impression de réellement avancer. Je sais… c’est psychologique. Mais au moins je suis dans la diversité des supports, sans me perdre.

  • Une DropBox :

Il s’agit d’un espace de stockage gratuit. Vous pouvez créer un compte gratuitement et vous avez le droit de stocker des documents, vidéos, fichiers de toute sorte, dans une certaine limite (qui est cependant, assez conséquente). Une adresse e-mail : s’envoyer par e-mail certains documents ajoute une sécurité supplémentaire, pensez-y !

  • Un logiciel de travail :

Scrivener. lecture, rédaction, plan de thèse : ce logiciel permet tout cela. Je ne l’ai pas utilisé durant le mémoire de master, mais j’ai commencé ma thèse avec. J’ai créé un fichier nommé « thèse ». Dans ce fichier, il y a trois principales rubriques (communes à tout fichier scrivener) : Corbeille (l’incontournable poubelle!), Ebauche (partie dans laquelle on peut rédiger, prendre des notes, etc) et Recherche (partie dans laquelle je télécharge les fichiers numériques des articles que j’ai besoin de lire et de prendre des notes sur leurs contenus).

  • Un marque page en ligne : Diigo.

Il permet de marquer des pages en ligne (d’y ajouter des mots-clés pour classer les marques-page) et d’ajouter des documents de prise de note pour y sauvegarder, par exemple, des fiches de lectures. J’ai beaucoup utilisé cette possibilité de rédaction pour écrire mes prises de notes de certains articles.

  • Un logiciel de traitement de texte basique : OpenOffice ou Word.

J’ai une préférence pour OpenOffice : très simple d’utilisation, gratuit, ouvre les fichiers .docx (pour ceux qui se poseraient la question).

  • Un logiciel de bibliographie : Zotero

J’ai utilisé le plugin disponible avec le navigateur Mozilla Firefox. Aujourd’hui, le plugin n’existe plus, il faut simplement télécharger le logiciel Zotero sur son ordinateur. Ensuite, dans le traitement de texte, on insère les citations et on peut générer une bibliographie en un clic. Attention, les normes, même si elles font l’objet d’un choix par sélection dans une longue liste de normes bibliographiques, il faut toujours veiller à vérifier la bibliographie (les références bibliographiques plutôt) qui apparaissent. parfois, il y a quelques erreurs (une virgule, un point où il ne faut pas). Il faut toujours veiller et toujours vérifier qu’il n’y a pas d’erreurs, mais même si ce travail de vérification vous semble barbant, l’utilisation d’un logiciel de bibliographie est un gain de temps considérable. Au final, il y a un bénéfice en terme de temps.

  • Un fichier Calc ou Excel :

Pour lister l’ensemble des articles lus par ordre d’année, par thèmes et par auteur. Cela permet de lister et de regrouper les auteurs.

  • Un logiciel de cartographie : KEZAKO ? Il s’agit de xMind (version 7 gratuite).

C’est le logiciel qui permet de faire des cartes mentales. Ainsi, je fais une carte pour chaque concept, regroupant les principales idées des auteurs qui se rejoignent par concept. Pour une revue de littérature sur la notion d’accompagnement par exemple, j’ai créé un fichier xMind appelé « revue de littérature accompagnement », j’ai créé un schéma avec un titre central et des catégories correspondant à un thème général dans la notion d’accompagnement. Dans chaque catégories, il y a des sous-catégories, par articles, dans lesquelles j’ai noté des citations, des idées, quelques morceaux de paragraphe rédigé.

Une liste non exhaustive vous est présentée ci-dessus. J’ai utilisé d’autres logiciels et outils, mais leur utilisation me faisait perdre plus de temps que le temps gagné à les utiliser. Faite donc attention à ce que ce soit vous qui utilisiez le logiciel, mais que ce ne soit pas lui qui vous utilise.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter les pages web de chaque référence que je vous ai proposé ci-dessus. L’organisation est personnelle, elle dépend de son propre mode de fonctionnement, de son rapport au numérique, de sa maîtrise des nouvelles technologies et de son bon vouloir à s’adapter à l’inconnu !

Excellent travail à tous, n’hésitez pas à partager vos méthodologies de travail, vos outils et l’organisation que vous vous êtes fixées. C’est dans l’échange constructif que l’on avance.

Carine

Liens utiles : 

https://www.dropbox.com/fr/
http://www.boiteaoutils.info/2015/06/scrivener-ecriture-creative/
http://www.xmind.net/fr/

 

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Le « POURQUOI » de la recherche : Déceler, dans notre nébuleuse d’idées, un sujet concret de recherche répondant à une question socialement vive

 

« Le master recherche en éducation est une nouvelle étape qui va changer votre posture au sein de la discipline. Vous entrez maintenant dans la recherche, c’est-à-dire la production de savoirs nouveaux. » dira Philippe MEIRIEU. De nombreux chercheurs parlent de certaines notions qu’ils ont abordés dans leurs recherches personnelles, mais ils présentent aussi certains travaux en détaillant leur approche, leur méthodologie de recherche, la rédaction de leur article de recherche ou encore les résultats qui ont découlé des outils qu’ils ont créé et testé sur le terrain. Ce qui attire mon attention chez de nombreux chercheurs que j’ai eu l’opportunité d’écouter, c’est le « pourquoi » de la recherche. Lorsque un certain Monsieur X est intervenu dans le cadre de la présentation de son approche de recherche, sa première question à notre égard a été bien plus que surprenante : « Pourquoi vous lancez-vous dans cette recherche ? ». Intéressée par le(s) facteur(s) motivationnel(s) lié à mon propre choix d’objet d’étude pour mon propre travail, cette question n’a cessé de flotter dans mon esprit. Pour chaque chercheur différent, je me posais la même question : quelles raisons l’ont poussé à entreprendre une telle recherche ?

Je m’intéresse donc à ce tout premier élément des étapes d’un travail scientifique :

Le « Pourquoi » de la recherche

Pourquoi les chercheurs se sont-ils intéressées à tel ou tel sujet ? En quoi y a t-il un intérêt à travailler sur tel environnement ? En quoi cela peut-faire avancer l’univers de l’éducation ? Quels sont les facteurs qui les ont amené à s’intéresser à un domaine ou à un autre ? Simplement, quel est le contexte du choix de leur idée de recherche, le « pourquoi » qui les fait avancer vers une question socialement vive : quelle est la provenance possible d’une véritable idée de recherche ?

Plusieurs éléments peuvent conduire à un choix de sujet de recherche, à la définition d’une idée plus ou moins élaborée ou encore à susciter un intérêt pour un phénomène qui surviendrai dans la vie d’une personne. Une discipline particulière, un regard posé sur une technique spécifique, un cadre théorique appris peuvent être des éléments qui constituent la réponse à la question « pourquoi entreprendre cette recherche, avec ces éléments, dans ces conditions, dans ce contexte, avec cette population ? ».

Le choix de la recherche peut être basé et fondé sur des observations de situations réelles sur le terrain durant l’exercice d’une activité professionnelle. C’est par des observations qu’un contexte de recherche peut se définir. Même si l’on modifie la problématique au fur et à mesure que notre travail se dessine, le « pourquoi » de la recherche n’est pas ébranlé, ni même les facteurs motivationnels qui sont à l’origine du choix du sujet de recherche. Celle-ci n’est pas remise en cause, elle reste inébranlable, quelque soit l’orientation future de la recherche, le cadre théorique qui soutiendrai la démarche sur le terrain ou encore les outils utilisés pour tenter de répondre à une problématique existentielle belle et bien réelle.

Une fois encore, le « pourquoi » de la recherche reste le pilier solide et éternel sur lequel s’appui le chercheur, car il pose un repère, une interrogation, il suscite un intérêt particulier chez le chercheur qui n’est pas susceptible d’être modifié. Ce qui est intéressant, au delà du « pourquoi » de tel ou tel sujet choisi, c’est de savoir comment le monde professionnel et les facteurs cognitifs de l’être humain développent, suscitent, un intérêt qui amène le professionnel à vouloir faire de la recherche, afin de répondre à une question socialement vive à laquelle il est lui-même confronté.

En tout cas, dans certains exemples observés, j’ai pu constaté que c’est à partir d’un certain contexte, d’une observation, d’un apprentissage, d’un fait, d’un choix de vie, d’une direction hasardeuse que le chercheur se retrouve à mener une recherche dans un domaine précis. Ceci, dans un but précis, à des fins identiques à tout chercheur : faire avancer les sciences de l’éducation par le biais d’une question socialement vive qui s’inscrit dans un contexte propre à chaque nouvelle « aventure ».

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